Le point sur notre engagement à nous désinvestir des combustibles fossiles

En 2022, le conseil d’administration de la Fondation a approuvé le retrait de tous les actifs liés à la production, à la distribution et à la vente au détail de pétrole, de gaz et de charbon, qui sont considérés comme produisant des émissions de portée 1 ou 2, ce qui a marqué la première étape de notre trajectoire vers un portefeuille carboneutre. Plus précisément, nous avons pris l’engagement d’exclure avant la fin de 2023 les entreprises qui tirent au moins 10 % de leurs revenus des combustibles fossiles. Au moment où nous avons pris cet engagement, 3,8 % de notre dotation était investie dans des entreprises liées aux combustibles fossiles.   

L’utilisation d’un filtre négatif a permis d’exclure les actifs liés au pétrole, au gaz ou au charbon de notre portefeuille à 99 %. Notre engagement demeure d’atteindre nos cibles de carboneutralité, ainsi que les objectifs énoncés dans notre Plan d’action climatique. À cette fin, notre équipe d’investissement continue de discuter activement avec trois gestionnaires de fonds d’investissement privés qui détiennent des actifs dans les combustibles fossiles qui vont à l’encontre de nos objectifs.

Suite à une rencontre de notre comité d’investissement et notre conseil d’administration, nous avons choisi les trois stratégies ci-dessous pour atteindre notre cible d’ici la fin de 2024. Nous souhaitons y arriver en trouvant un équilibre entre le coût et les aspects pratiques du désinvestissement, et l’incidence globale sur nos émissions :  

  1. Détenir et surveiller : Les investissements en décalage d’un gestionnaire arriveront à échéance en 2024 et aucun nouvel investissement ne sera fait dans les combustibles fossiles.  
  2. Détenir et poursuivre la discussion : Un gestionnaire réfléchit à la conversion ou à la vente des actifs non conformes à notre stratégie. À la mi-année, nous envisagerons la vente de notre investissement s’il n’y a aucun progrès. 
  3. Vendre sur le marché secondaire : Nous considérerons vendre les actifs d’un gestionnaire sur le marché secondaire d’ici la fin de 2024 s’il ne nous présente aucun plan clair pour exclure tout investissement actuel ou futur dans les combustibles fossiles. 

Alors que nous nous apprêtons à entamer les prochaines étapes, nous vous faisons part de quelques apprentissages découlant de la mise en application du  filtre négatif :    

  • Il faut beaucoup de temps pour obtenir des informations et comprendre les données sur les actifs sous-jacents. Cela nécessite aussi des compétences plus poussées, surtout pour identifier les activités en aval et en amont qui se rapportent aux combustibles fossiles.  
  • Le transfert des actifs sur le marché privé exige du temps. Il est indispensable de concevoir des stratégies sur mesure qui tiennent compte de l’approche et du portefeuille du fonds pour chaque gestionnaire.   
  • Notre objectif premier est de réduire les émissions mondiales effectives et non de simplement décarboner notre portefeuille. Nous considérerons seulement vendre sur des marchés secondaires lorsqu’il ne sera pas possible de réduire les émissions effectives dans des conditions réelles, selon notre engagement. 

Nous continuerons de communiquer de manière transparente les progrès réalisés vers l’atteinte de nos objectifs de carboneutralité, ce qui inclut notre engagement de désinvestissement. Nous espérons que cette mise à jour sera utile à d’autres spécialistes de l’investissement qui réfléchissent aux prochaines étapes de leur propre parcours pour se départir de leurs actifs dans les combustibles fossiles et atteindre la carboneutralité.